Après avoir fréquenté successivement l’(école primaire élémentaire de Labé ( Kourola), le collège classique de Conakry , l’Institut des Hautes Études de Dakar( Sénégal), les Facultés de lettres des universités de Toulouse et de Grenoble Pendant sa carrière estudiantine en France, ), il a fait partie du comité de rédaction de « L’Étudiant d’Afrique noire », organe de la FEANF paraissant à Toulouse. Il fut un membre actif de la Fédération des étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF) qu’il a représenté à l’Union internationale des étudiants (UIE) à Prague, en qualité de vice-président (1958-1960).
Expulsé de France à son retour de Prague par le Premier Ministre du Général De Gaulle Michel Debré au mois d’avril 1960, il est embarqué de force » dans un train qui quitte Grenoble (la ville où il s’était inscrit pour reprendre ses études) à destination de Marseille où il est déposé dans un bateau en partance pour Casablanca, Dakar et Conakry. Le gouvernement guinéen décide de transférer sa bourse à Genève où il terminera ses études en 1964 à l’Université de Genève (Faculté des sciences économiques et sociales), et à l’Institut des Hautes Études Internationales (HEI).
Petit Barry a également suivi des cours au « Centre universitaire d’enseignement du journalisme » de Strasbourg où il a eu comme professeur Hubert Beuve Méry (alias « Sirius , le pseudonomyne sous lequel il signait ses éditoriaux).Hubert Beuve Méry fut le fondateur en 1944 , à la demande du chef de la France Libre le Général De Gaulle, du journal « Le Monde » qui deviendra , grâce à lui, une véritable institution reconnue et appréciée pour son indépendance politique et financière.( y compris vis-à-vis du premier président de la Vème République Charles De Gaulle ). Hubert Beuve Méry enseignait au « CUEJ de Strasbourg » l’art de l’éditorial.
Ses études terminées, Mamadou retourne en Guinée où il se met à la disposition du gouvernement guinéen. Il occupe successivement les fonctions suivantes de 1965 à 1971 :
• Chef de division à la direction générale de la coopération internationale (Ministère des Affaires Étrangères)
• Directeur de la chaine internationale de ” La Voix de la Révolution” Radiodiffusion nationale de la République de Guinée
• Directeur du Bureau de presse du Président de la République
• Député, membre de l’Assemblée nationale
• Professeur (pro bono) à l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry (IPGAN.)
Suite à l’agression portugaise contre la République de Guinée du 22 novembre 1970, et à l’instar de milliers de cadres guinéens, Petit Barry sera injustement et arbitrairement arrêté et détenu pendant près de 7 ans et demi (du 14 juin 1971 au 22 novembre 1978) au sinistre Camp Boiro et dans son annexe du camp de Kindia, à 135 kms de la capitale Conakry. En tant que rescapé du Camp Boiro, M. Barry est membre fondateur de “l’Association des victimes du Camp Boiro (AVCB).”
Bénéficiaire après sa libération d’une bourse médicale de la part de la République socialiste de Hongrie en 1979, Mamadou décide, après un séjour médical de six mois à Budapest, de ne plus retourner en Guinée. Il obtient un poste de fonctionnaire international à l’Office des Nations Unies de Vienne (Autriche) et au Secrétariat des Nations Unies à New York : deux sièges des Nations Unies où il servira pendant 15 ans (de 1980 à 1995). De 1996 à 2010, le système des Nations Unies en général (et le Programme des Nations Unies pour le développement en particulier), ainsi que la Commission Européenne, le recruteront comme Conseiller en matière de gouvernance auprès d’une quinzaine de pays africains.
De 2011 à nos jours, Mamadou Bowoi (Barry Consulting) est un consultant international indépendant. Monsieur Barry est analyste politologue, expert en démocratie et gouvernance et auteur de plusieurs articles et études sur les défis de la transition démocratique en Afrique.
Mamadou Barry est marié et père de sept (7) enfants, dont quatre (4) sont vivants
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